(New York) Les premières doses du vaccin du laboratoire Moderna ont commencé à être acheminées samedi vers divers points des États-Unis, a indiqué le responsable de l’opération pour le gouvernement américain.

L’Agence américaine des médicaments (FDA) a annoncé vendredi en fin de journée qu’elle avait accordé à ce vaccin une autorisation d’urgence, une semaine après en avoir fait de même avec celui de Pfizer et BioNTech.

« La distribution du vaccin Moderna a déjà commencé », a déclaré le général Gus Perna, de l’opération « Warp Speed » (plus vite que la lumière) mise en place par le gouvernement américain pour assurer l’acheminement du vaccin.

Dès samedi, les premières doses ont quitté Bloomington, dans l’Indiana, où se trouve le centre d’enflaconnage des vaccins, que Moderna sous-traite à la société Catalent.

« Les colis sont emballés et chargés aujourd’hui », a précisé le général lors d’un point de presse, indiquant cependant que les sociétés de livraison FedEx et UPS ne débuteraient l’acheminement proprement dit des doses à destination que dimanche.

La formule de la jeune société peut être conservée à -20 °C, et non-70 °C comme pour le vaccin de Pfizer, une température bien plus basse que les congélateurs standards et qui a forcé le groupe à développer des conteneurs spécifiques pour le transport.

Gus Perna a souligné que les conditions moins strictes de conservation des vaccins Moderna offraient aux autorités locales « la flexibilité pour répondre aux besoins des régions plus rurales et difficiles d’accès ».

Depuis que la FDA a octroyé à Pfizer/BioNTech l’autorisation d’urgence de distribuer son vaccin, quelque 2,9 millions de doses ont été livrées en une semaine, selon le général.

Selon Gus Perna, le gouvernement prévoit toujours d’avoir livré 20 millions de vaccins d’ici la fin de l’année, même si ce chiffre pourrait n’être atteint que durant la première semaine de janvier.