(Washington) Les États-Unis ont encore battu mardi leur record quotidien d’infections au coronavirus, avec 201 961 cas en 24 h, selon les données compilées par l’université Johns Hopkins à 20 h 30.

La première puissance économique mondiale, qui a récemment franchi la barre des 10 millions de cas de COVID-19, est de loin la plus endeuillée par la pandémie, avec près de 240 000 morts.

Le record de mardi est en partie dû à des remontées de données du week-end, mais reflète la tendance dans laquelle les États-Unis sont engagés.

Depuis une semaine, le nombre d’infections quotidiennes à la COVID-19 dépasse régulièrement les 100 000, des niveaux jamais atteints jusqu’ici.

Actuellement, la situation la plus difficile concerne le nord des États-Unis et le Midwest.

Si le nombre de morts recensés chaque jour est loin d’être remonté aux niveaux du printemps, les États-Unis ont déploré encore plus de 1500 morts en 24 h mardi.

Mais le nombre d’hospitalisations bat lui aussi des records.

Quelque 62 000 personnes sont actuellement hospitalisées en raison de la COVID-19 sur le sol américain selon le Covid Tracking Project, du jamais vu depuis la confirmation fin janvier du premier cas officiel aux États-Unis.

La pandémie, régulièrement minimisée par le président sortant Donald Trump, a plongé le pays dans sa pire crise sanitaire depuis la grippe espagnole de 1918 et sa pire récession depuis la crise de 1929.  

Son rival démocrate, le président élu Joe Biden, a dressé en début de semaine les contours de son plan de lutte contre la pandémie, dont il a fait la priorité numéro un de son futur mandat. Il a dévoilé lundi le nom des membres de la cellule de crise consacrée à œuvrer sur le sujet, dès son entrée à la Maison-Blanche, prévue le 20 janvier.  

Le pays s’accroche aussi à l’annonce faite lundi par les laboratoires Pfizer et BioNTech d’un vaccin « efficace à 90 % » contre la COVID-19.

Le gouvernement américain, sous l’impulsion du président Trump, a signé un contrat de 1,95 milliard de dollars avec Pfizer pour la livraison de 100 millions de doses, si jamais le vaccin était approuvé. Il espère commencer à vacciner les personnes vulnérables avant la fin de l’année.