(Washington) Une femme qui devait s’exprimer mardi au deuxième jour de la convention républicaine a été retirée du programme à la dernière minute après avoir relayé une théorie du complot antisémite, rapportent les médias américains.  

Mary Ann Mendoza devait s’exprimer au sujet de son fils Brandon, un policier tué en 2014 par un conducteur en état d’ébriété qui se trouvait illégalement aux États-Unis.

Mais son intervention a été annulée après qu’elle a partagé mardi sur Twitter une théorie complotiste défendue par les adeptes de la mouvance d’extrême droite conspirationniste « QAnon ».  

« Rendez-vous service et lisez cette discussion », a tweeté Mary Ann Mendoza à ses 41 000 abonnés.  

Elle a ensuite retiré son message et présenté ses excuses : « J’ai partagé plus tôt une longue discussion sans lire chacun des messages qu’elle contenait. Je m’excuse de ne pas avoir prêté attention à la tonalité de l’ensemble du message ».

« Cela ne reflète en aucun cas mon sentiment ou mes idées », a-t-elle insisté.  

Le président américain Donald Trump avait affirmé la semaine dernière ne pas savoir « grand-chose » sur les adeptes de la mouvance « QAnon ».  

« J’ai compris qu’ils m’aiment beaucoup, ce que j’apprécie », avait-il déclaré lors d’une conférence de presse.