(Washington) Les États-Unis ont annoncé jeudi lever leur recommandation appelant les citoyens américains à éviter tout voyage à l’étranger en raison de la pandémie de COVID-19.

La diplomatie américaine a fait savoir dans un communiqué qu’elle traiterait désormais à nouveau au cas par cas chaque pays, pointant une amélioration de la situation sanitaire dans certains d’entre eux.

« Les conditions de santé et de sécurité s’améliorant dans certains pays et se détériorant potentiellement dans d’autres », le département d’État américain a indiqué revenir à son système précédent de conseils aux voyageurs basés sur les risques présentés par chaque pays.  

« Nous continuons à recommander aux citoyens américains de se montrer extrêmement prudents lorsqu’ils se rendent à l’étranger en raison de la nature imprévisible de la pandémie », a-t-il toutefois rappelé.  

Une annonce qui intervient alors que le président Donald Trump cherche à remettre au plus vite son pays sur les rails à l’approche de l’élection présidentielle du 3 novembre.

Mais les frontières des États-Unis, pays de loin le plus touché au monde par la pandémie en valeur absolue, restent fermées à la plupart des voyageurs de l’Union européenne, dont la majorité des membres n’accueillent pas non plus les résidents américains.  

Parmi les pays classés par Washington au « niveau 1 » de risque, le plus faible, figurent notamment Taïwan et l’Australie.  

La France, le Royaume-Uni, l’Allemagne et d’autres alliés américains se trouvent au « niveau 3 » — voyage à éviter si possible.

L’Inde est elle au « niveau 4 », le plus élevé, recommandant aux Américains d’éviter d’y voyager à tout prix.  

Washington avait appelé le 19 mars ses ressortissants à ne se rendre à l’étranger sous aucun prétexte, une mesure sans précédent pour l’ensemble des pays de la planète.