(Washington) Alexandria Ocasio-Cortez, figure de la jeune garde démocrate américaine, a été nommée mercredi avec d’autres personnalités à la tête d’une équipe chargée de rassembler les progressistes de Bernie Sanders et les modérés du parti autour du candidat à la Maison-Blanche Joe Biden.    

« Un parti rassemblé, c’est la clé pour battre Donald Trump en novembre et faire avancer notre pays dans cette crise sans précédent », a déclaré l’ancien vice-président américain Joe Biden, 77 ans, en annonçant la formation de ces équipes de travail.  

« Je salue Joe Biden pour son travail avec mon équipe de campagne afin de monter un groupe de penseurs de premier plan et de militants qui peuvent rassembler notre parti, et le feront, en allant dans une direction progressiste et de changement », a ajouté le sénateur indépendant Bernie Sanders, dans un communiqué commun.

Socialiste autoproclamé, Bernie Sanders, 78 ans, était le dernier rival de Joe Biden dans la primaire démocrate avant d’abandonner la course début avril. Plus à gauche que l’ex-bras droit de Barack Obama, M. Sanders bénéficiait notamment d’un grand soutien chez les jeunes, parmi lesquels Joe Biden est moins populaire.  

Leurs deux équipes ont annoncé mercredi la composition de leurs « groupes de travail du rassemblement Biden-Sanders » (« Biden-Sanders Unity Task Forces »), qui travailleront sur plusieurs grands sujets : changement climatique, réforme pénale, économie, éducation, santé et immigration.

Alexandria Ocasio-Cortez, élue progressiste de la Chambre des représentants âgée de 30 ans, figure avec l’ancien secrétaire d’État modéré John Kerry parmi la douzaine de co-dirigeants de ces équipes, qui mêlent des soutiens de Joe Biden et de Bernie Sanders.  

Elles présenteront leurs propositions à Joe Biden et au parti démocrate pour nourrir son programme avant l’élection présidentielle du 3 novembre, qui l’opposera au président sortant Donald Trump.

Le démocrate mène dans les sondages nationaux devant le milliardaire républicain mais ils sont à prendre avec précaution car l’élection présidentielle aux États-Unis se joue souvent sur quelques États pivots, qui font et défont les victoires en basculant d’un parti à l’autre.