(Washington) Avec 1258 décès supplémentaires du nouveau coronavirus en 24 h, les États-Unis ont enregistré vendredi leur bilan journalier le plus bas en près de trois semaines, selon le comptage de l’université Johns Hopkins qui fait référence.  

Ces nouveaux décès, recensés entre 20 h 30 locales vendredi et la veille à la même heure, portent à 51 017 le nombre total des morts lié à la maladie aux États-Unis, de loin le pays le plus endeuillé en valeur absolue, selon les bilans officiels.  

Cette baisse ponctuelle ne dénote pour autant pour le moment d’aucune tendance, et devra se répéter dans les prochains jours pour confirmer une véritable amélioration de la situation dans le pays. Et un tel bilan journalier reste malgré tout bien plus élevé que ceux communiqués par les autres pays du monde.

Le précédent bilan sur 24 h inférieur à celui de vendredi datait du 6 avril, avec 1150 morts déplorées.  

Jeudi, les États-Unis avaient au contraire enregistré l’un de leurs plus lourds bilans journaliers, avec plus de 3170 morts en une journée.

L’Amérique compte également le plus grand nombre de cas officiellement déclarés, avec plus de 890 000 cas diagnostiqués depuis le début de la pandémie. Quelque 96 000 personnes sont déclarées guéries.

Ce nombre impressionnant de contaminations détectées par rapport aux autres pays s’explique selon le gouvernement américain notamment par le grand nombre de tests réalisés. « Il y a un mois […] 80 000 Américains avaient été testés. Mais depuis ce matin ils sont 5,1 millions », a déclaré le vice-président Mike Pence lors de la conférence de presse quotidienne de la cellule de crise de la Maison-Blanche sur la COVID-19.

Certains États américains ont d’ores et déjà commencé à s’engager sur la voie du déconfinement. Vendredi, certains commerces non essentiels ont ainsi rouvert en Géorgie, autorisés par le gouverneur.  

PHOTO BITA HONARVAR, REUTERS

Jay Williams tatoue un client alors que son salon de tatouage, à Atlanta, en Géorgie, a rouvert.

« La moitié de tous les Américains vivent dans des États qui ont désormais pris certaines mesures pour ouvrir leur économie », a affirmé vendredi Donald Trump, qui avait fait de la bonne santé de l’économie américaine son principal argument de campagne pour sa réélection, avant que celle-ci ne soit durement frappée par la crise.