De nombreux immigrants choisissent la Grosse Pomme pour refaire leur vie. Le prix des logements étant extrêmement élevé, certains doivent se résigner à habiter dans des sous-sols souvent aménagés illégalement.

— D’après le New York Times

PHOTO RYAN CHRISTOPHER JONES, THE NEW YORK TIMES

C’est le cas d’Amado. Le loyer de sa chambre sombre de Queens, munie de deux petits lits, est de 650 $ US par mois. Il la partage avec un colocataire et ne paie donc que 325 $ US pour y vivre.

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Il y a quelques mois, son colocataire partageait même son lit avec son frère. Ils dormaient dos à dos, la tête devant les pieds de l’autre.

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Il n’existe pas de statistiques officielles sur ces logements aménagés illégalement par les propriétaires de petites maisons qui cherchent à arrondir leurs fins de mois.

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Mais ces logements, sombres et petits, ne sont pas totalement sécuritaires. Les chambres n’ont souvent pas de fenêtre, les murs sont fragiles et les fils électriques ont souvent été branchés de façon douteuse.

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Selon certains, ces logements se comptent par dizaines de milliers à New York. Ils sont le havre de paix de travailleurs de restaurants, de livreurs à vélo ou d’ouvriers de petites usines.

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Même si ces appartements sont dangereux, particulièrement en cas d’incendie, ceux qui y logent y trouvent une forme de sécurité. Avec ou sans papiers, des immigrants de partout dans le monde ont trouvé refuge dans Queens, comme Amado.

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Amado ne voit le soleil que lorsqu’il marche vers le boulot, six jours par semaine, vers le restaurant
où il travaille depuis 11 ans. 

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Sa vie frugale lui permet deux voyages par année vers le Mexique pour y retrouver sa femme et sa famille.