(Washington) Un tribunal a condamné lundi le groupe Johnson & Johnson à payer 572 millions de dollars de dommages-intérêts à l’État de l’Oklahoma pour sa responsabilité dans la crise des opiacés, première condamnation d’un laboratoire aux États-Unis pour une crise qui a fait des dizaines de milliers de morts par overdose.

« La crise des opiacés a ravagé l’État de l’Oklahoma », a déclaré le juge Thad Balkman lors d’une audience lundi à Norman, à l’issue de deux mois de procès, condamnant les pratiques « trompeuses » du laboratoire pharmaceutique Janssen, qui vendait deux médicaments opiacés.