(Junction City) Un policier du Kansas a remis sa démission lundi, a confirmé son patron, après avoir déclenché une fausse controverse impliquant la chaîne de restauration rapide McDonald’s.

Le chef de police de Herington, Brian Hornaday, avait lui-même déclenché la controverse en publiant une photo sur le réseau social Facebook montrant un gobelet de café que disait avoir reçu l’un de ses agents dans un restaurant McDonald’s.

Sur le verre, l’agent âgé de 23 ans alléguait qu’un employé avait écrit le mot «pig» (cochon) en guise d’insulte contre son travail de policier.

Lors d’une conférence de presse, lundi, le chef Hornaday a confirmé que l’agent avait «complètement et entièrement fabriqué» ces allégations. L’ex-policier aurait expliqué à son patron que le geste «se voulait une blague».

D’après les précisions du chef de police, l’agent n’était en fonction que depuis environ deux mois après avoir servi près de cinq ans des l’armée.

Le chef Hornaday a félicité la chaîne McDonald’s pour avoir mené sa propre enquête dans cette affaire, tout en coopérant avec son service.

Qualifiant l’incident de «violation évidente» de la confiance du public, le chef de police a décrit le geste comme «un œil au beurre noir pour les forces de l’ordre».

Plus tôt dans la journée, la direction du restaurant McDonald’s à Junction City avait réfuté toutes les allégations du jeune policier.

Dans un communiqué de presse, le propriétaire de l’établissement, Dana Cook, a assuré que les images des caméras de sécurité permettaient de prouver qu’aucun employé n’avait écrit quoi que ce soit sur le gobelet remis au policier.

Dans une entrevue accordée à une chaîne de télévision locale, le chef de police a affirmé que sa publication sur Facebook s’appuyait sur sa totale confiance envers l’intégrité de son policier.

«Ce serait insensé pour tout corps policier de ne pas croire la parole de l’un de ses policiers jusqu’à ce qu’il y ait preuve du contraire», a-t-il déclaré.

Des discussions auraient eu lieu avec le procureur local, mais aucune accusation criminelle n’était envisagée pour l’instant contre l’agent à l’origine du canular.