(Washington) Le nombre de migrants arrêtés aux États-Unis après avoir illégalement franchi la frontière avec le Mexique a baissé de 21 % en juillet par rapport à juin, après avoir déjà reculé de 28 % le mois précédent, a annoncé jeudi le département de la Sécurité intérieure.  

Quelque 82 000 arrestations ont été enregistrées le mois dernier, soit environ 60 000 de moins que le pic atteint en mai (144 000).  

Un recul que le département attribue « en grande partie » à l’accord signé en juin entre les États-Unis et le Mexique pour lutter contre l’immigration illégale, ainsi qu’à « la collaboration internationale » avec le Guatemala, El Salvador et le Honduras, d’où viennent la plupart des migrants, « pour démanteler et entraver les organisations étrangères de passeurs ».  

Mexico a accepté début juin sous la pression de Washington, qui l’avait menacé de tarifs douaniers, de renforcer les contrôles à sa frontière avec le Guatemala, au Sud, et que les migrants demandant l’asile aux États-Unis soient renvoyés au Mexique le temps que leur dossier soit traité.

« Nos partenariats avec les pays » d’Amérique centrale, « notamment le Guatemala, s’avèrent de plus en plus efficaces pour réduire les flux d’immigration illégale », note le département de la Sécurité intérieure dans un communiqué.  

« Nous avons été en mesure de mettre fin aux longues attentes aux postes-frontière et de réduire le nombre d’enfants détenus à la frontière », poursuit-il, affirmant néanmoins devoir toujours faire face à « une crise humanitaire et sécuritaire ».  

Le nombre d’arrestations à la frontière entre les États-Unis et le Mexique diminuent généralement pendant les mois d’été en raison des fortes chaleurs dans la région.