(Washington) Donald Trump s’en est à nouveau pris dimanche à son moyen de communication favori, Twitter, l’accusant de bâillonner les conservateurs, une « gigantesque erreur » qui va selon lui à l’encontre de la « liberté d’expression ».

« Twitter devrait laisser les voix conservatrices bannies revenir sur sa plateforme, sans restrictions », a-t-il écrit… dans un tweet.

« Ça s’appelle la liberté d’expression, ne l’oubliez pas. Vous faites une gigantesque erreur ! », a-t-il ajouté.

Le réseau de messages, mais aussi d’autres plateformes comme Facebook, Instagram ou YouTube, ont récemment resserré la vis contre des personnalités accusées de promouvoir des discours violents, antisémites, racistes ou complotistes.

Ces décisions ont été prises sous la pression de ceux qui, à l’inverse, estimaient que ces réseaux sociaux n’expurgeaient pas assez vite les publications problématiques ou choquantes.

Parmi les personnes bannies par une ou plusieurs plateformes figurent notamment Alex Jones, fondateur du site Infowars, célèbre complotiste de l’extrême droite américaine pour lequel le président Trump avait par le passé affiché sa sympathie, mais aussi Paul Nehlen, membre du Parti républicain et figure de l’extrême droite.

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Le fondateur du site Infowars, Alex Jones

Ce n’est pas la première fois que le président des États-Unis accuse Twitter, Facebook ou encore Google de pratiquer une « discrimination » contre les utilisateurs de droite.

Le milliardaire républicain, dont le compte Twitter est suivi par près de 61 millions de personnes, attaque régulièrement ces géants technologiques en affirmant, sans preuve, qu’ils sont « du côté de la gauche extrémiste démocrate ».