La dernière exécution de l'année aux États-Unis est prévue jeudi soir en Floride, où un homme condamné à mort pour un meurtre particulièrement violent doit recevoir une injection létale.

En octobre 1992, Jose Jimenez, qui avait de gros problèmes de drogues, s'était introduit dans l'appartement d'une de ses voisines, dans le nord de Miami, probablement pour la cambrioler.

Phyllis Minas, greffière dans un tribunal âgée de 63 ans, était chez elle. L'intrus l'avait battue à mort.

« C'était un crime horrible, il n'a fait preuve d'aucune pitié », a rapporté au journal Miami Herald l'ancien procureur Michael Band qui avait obtenu sa condamnation à mort en 1994.

Plusieurs procédures judiciaires ont retardé son exécution, finalement programmée pour 18 h dans le pénitencier de Starke.

Ses avocats ont cependant introduit d'ultimes recours, notamment devant la Cour suprême des États-Unis. Ils estiment, entre autres, que son addiction à la drogue n'a pas été suffisamment prise en compte.

Si ces recours échouent, Jose Jimenez, 55 ans, sera le 25e et dernier condamné à mort exécuté en 2018 aux États-Unis, et le second en Floride.