L'ouvrage du journaliste d'enquête Bob Woodward sur la présidence Trump, Fear, s'est vendu à plus de 1,1 million d'exemplaires pour sa première semaine en librairie, a indiqué mardi l'éditeur Simon & Schuster, meilleur démarrage jamais enregistré par cette maison.

Le chiffre comprend les ventes de livres imprimés, audio et numériques, a précisé la maison d'édition, filiale du groupe de médias CBS.

Pour le seul 11 septembre, jour de la sortie de ce récit brossant un tableau apocalyptique de la Maison-Blanche à l'ère Trump, Fear s'est écoulé à 900 000 exemplaires.

Le journaliste du Washington Post a fait mieux que Fire and Fury de Michael Wolff, également consacré à l'administration Trump, jusqu'ici la référence cette année avec plus d'un million de copies vendues la première semaine.

L'éditeur a annoncé qu'il avait commandé une dixième impression du livre, ce qui portera le nombre de copies imprimées à 1,2 million, selon un communiqué publié mardi.

Fear est déjà offert au Canada, en Australie, au Royaume-Uni et en Inde, publié directement dans tous ces pays par Simon & Schuster, qui a vendu les droits du livre dans 24 autres pays.

Depuis le début de l'année, les succès d'édition se multiplient pour les récits et essais qui évoquent de près ou de loin Donald Trump.

Fire and Fury avait ouvert le bal, suivi de A Higher Loyalty de l'ancien directeur du FBI James Comey, puis de Unhinged de l'ancienne conseillère Omarosa Manigault Newman.

Donald Trump a cherché à discréditer à de nombreuses reprises le livre de Bob Woodward, connu pour ses révélations dans l'affaire du Watergate, qui a entraîné la démission du président Richard Nixon en 1974.

«Une escroquerie», «du n'importe quoi», «une plaisanterie» : le président a multiplié les qualificatifs méprisants à l'endroit de l'ouvrage, critiquant notamment l'emploi de sources anonymes.