Le chargé d'affaires américain à Doha a indiqué mardi que Washington souhaitait intensifier ses efforts pour que la crise entre le Qatar et ses voisins du Golfe soit résolue au cours d'un sommet organisé avant la fin de l'année.

En juin 2017, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, Bahreïn et l'Égypte avaient brusquement rompu tous les liens avec le Qatar en l'accusant de « financer le terrorisme » et en lui reprochant de se rapprocher de Téhéran, grand rival régional de Riyad.

« Nous voulons parvenir à un sommet réunissant tous les dirigeants des pays [du Golfe], peut-être en septembre ou en octobre », a annoncé Ryan Gliha lors d'une conférence de presse.

« Nous mènerons un travail intensif avec chaque pays participant » pour faire de ce sommet « un succès », a ajouté le chargé d'affaires américain, sans préciser où il pourrait avoir lieu.

Fin mai, le vice-ministre koweïtien des Affaires étrangères, Khaled al-Jarallah, dont le pays joue le rôle de médiateur, avait déclaré à l'AFP qu'un sommet entre les pays du Golfe et les États-Unis serait « l'occasion de mettre fin à cette crise ».