Le président Donald Trump a appelé lundi, quelques heures après l'attentat ayant fait trois blessés à New York, à réformer un système d'immigration «laxiste» qui «permet à beaucoup trop de gens dangereux» de rentrer aux États-Unis.

Soulignant que l'homme interpellé était entré aux États-Unis grâce à un système de «migrations en chaîne», il a jugé que ce dernier était «incompatible avec la sécurité nationale».

Les «migrations en chaîne», terme prisé des conservateurs anti-immigration, désignent les immigrés légaux qui parviennent à venir aux États-Unis grâce au parrainage de membres de leur famille précédemment immigrés, notamment des frères ou soeurs, ou des enfants.

«La tentative d'attentat meurtrier à New York de ce jour - la deuxième attaque terroriste à New York en deux mois - illustre une nouvelle fois l'urgente nécessité pour le Congrès de voter des réformes législatives pour protéger les Américains», a souligné M. Trump dans un communiqué.

Défendant son décret migratoire, qui interdit de façon permanente le franchissement des frontières américaines aux ressortissants de sept pays (Yémen, Syrie, Libye, Iran, Somalie, Corée du Nord et Tchad), M. Trump a estimé que ce n'était qu'un «pas en avant» pour rendre le système d'immigration plus sûr.

«Le Congrès doit mettre fin aux migrations en chaîne», a-t-il martelé, réaffirmant par ailleurs sa conviction que les auteurs d'actes terroristes méritaient «les peines les plus lourdes», y compris la peine de mort dans certains cas.

Un homme a déclenché une bombe artisanale dans un tunnel du métro de Times Square lundi matin, faisant trois blessés.

Le suspect a été identifié par la police comme étant Akayed Ullah, 27 ans, originaire du Bangladesh. Il portait, attaché au corps avec des bandes Velcro, «un engin explosif rudimentaire».

Selon la Maison-Blanche, il était arrivé aux États-Unis en 2011 grâce à un visa de regroupement familial.