Le président américain Donald Trump, en route pour sa première visite en Asie, s'est arrêté à Hawaii pour une brève visite à Pearl Harbor, où il a également rencontré les responsables militaires pour les opérations dans le Pacifique.

Avec son épouse Melania, ils ont lancé des pétales de fleurs dans les eaux du USS Arizona Memorial, qui rend hommage aux centaines de militaires américains tués lors de l'attaque-surprise par les Japonais en 1941, qui allait marquer l'entrée des États-Unis dans la Deuxième Guerre mondiale.

Ils ont également assisté au dépôt d'une couronne de fleurs devant le monument portant les noms des victimes de l'attaque.

Avant cette visite d'une vingtaine de minutes au mémorial, M. Trump avait rencontré les chefs du Commandement américain dans le Pacifique pour discuter des problèmes de sécurité dans la région.

Dans un bref commentaire aux journalistes, M. Trump s'était dit enthousiaste à l'idée de ce voyage «très spécial» à Pearl Harbor. «J'ai lu sur ce sujet, j'en ai entendu parler, je l'ai étudié, mais je ne l'ai jamais vu. Et ça, ça va être passionnant pour moi», a-t-il lancé.

Après cet arrêt à Hawaii, le président américain se rend en Asie pour près de deux semaines de visite.

Ce périple, qui commencera au Japon dimanche et comprend des arrêts dans quatre autres pays, survient alors que des accusations ont été déposées contre l'ancien directeur de campagne de M. Trump, Paul Manafort, et qu'un conseiller a plaidé coupable dans le cadre de l'enquête sur la possible ingérence de la Russie dans les élections américaines de 2016.Le voyage constitue un test important pour le président à l'international, lui qui espère dissiper les craintes de ses alliés en Asie, inquiets que son programme politique, sur le thème «Les États-Unis avant tout», ne permette à la Chine d'acquérir davantage de pouvoir dans la région.

Ces alliés sont également ébranlés par la rhétorique belliqueuse de M. Trump à l'égard du leader de la Corée du Nord, Kim Jong Un.

Les capitales que visitera le président américain sont à portée des missiles nord-coréens.