La fille du président américain Ivanka Trump s'est insurgée vendredi contre le harcèlement des femmes, un phénomène qui, a-t-elle dit, «ne doit jamais être toléré».

Ces propos ont été tenus alors que la question du harcèlement sexuel des femmes domine l'actualité à travers le monde depuis qu'a éclaté l'affaire Harvey Weinstein, producteur de cinéma américain accusé de viols, agressions sexuelles et harcèlement sexuel.

«Bien trop souvent, la culture de nos lieux de travail ne respecte pas les femmes comme il se devrait», a déclaré Ivanka Trump à Tokyo au cours de la World Assembly for Women, une conférence sur les femmes organisée par le gouvernement japonais.

«Cela se manifeste de multiples manières, jusqu'au harcèlement, lequel ne doit jamais être toléré», a-t-elle poursuivi.

Dans le sillage de l'affaire Weinstein, des accusations de harcèlement par des hommes de pouvoir dans les mondes de la politique et du divertissement ont récemment fait surface. Elles sont venues rappeler la révélation pendant la campagne présidentielle américaine de propos tenus par Donald Trump où il se vantait de comportements déplacés.

En octobre 2016, avait été diffusé un enregistrement vidéo datant de 2005 dans lequel le futur candidat républicain se réjouissait «de pouvoir choper (les femmes) par la chatte». «Quand t'es une star, elles te laissent faire», ajoutait-il. M. Trump avait banalisé ses déclarations comme de simples «propos de vestiaires».

Ivanka Trump s'exprimait deux jours avant l'arrivée de son père au Japon, première étape d'une longue et intense tournée en Asie, qui devrait être dominée par les craintes concernant la Corée du Nord.

Elle a déjà accompagné son père à l'occasion de rencontres avec des dirigeants tels que la chancelière allemande Angela Merkel, le premier ministre japonais Shinzo Abe ou canadien Justin Trudeau.

Elle devait avoir dans la journée de vendredi des discussions avec M. Abe pour préparer la visite de Donald Trump, qui débute dimanche.