Quelque 4000 personnes ont manifesté lundi après-midi à New York pour marquer le 1er mai et protester contre Donald Trump, provoquant un face-à-face tendu avec des partisans du président américain.

La manifestation, qui appelait notamment à la défense des immigrés clandestins ciblés par l'administration Trump, avait démarré calmement en fin d'après-midi à Foley Square, au sud de Manhattan. Le maire démocrate Bill de Blasio avait fait une brève apparition.

Mais les choses se sont tendues en soirée, lorsque la manifestation a été rejointe par un autre groupe de manifestants venus de Union Square.

Un petit groupe d'une vingtaine de manifestants pro-Trump brandissant drapeaux américains et pancartes «Make America Great Again» («Rendre sa grandeur à l'Amérique»), le slogan de campagne du président américain, s'est alors retrouvé au milieu de la foule.

Des manifestants anti-Trump vêtus de noir, visages découverts, mais arborant les drapeaux noirs des anarchistes, sont également apparus à ce moment-là.

Les deux groupes se sont mis à s'invectiver, a constaté une journaliste de l'AFP.

Une cinquantaine de policiers sont arrivés très vite pour séparer les deux groupes, empêchant de possibles violences. La manifestation commençait à se disperser peu après 20 heures locales.

Plus tôt dans la journée, 12 manifestants avaient été arrêtés devant le siège de la banque JP Morgan, où ils dénonçaient la supposée complicité de certaines banques accusées de financer des centres de détention pour immigrés, selon un communiqué des associations ayant appelé à cette action.

D'autres manifestations anti-Trump ont eu lieu lundi à travers les États-Unis, notamment à Chicago, où plusieurs milliers de personnes ont défilé dans le calme, en arborant des drapeaux américains, mexicains ou celui arc-en-ciel de la communauté homosexuelle.