Le président américain Donald Trump a laissé entendre vendredi qu'il pourrait nommer conseiller à la sécurité nationale (NSA) le général Keith Kellogg, qui assure l'intérim depuis la démission de Michael Flynn, soulignant néanmoins qu'il avait trois autres candidats.

« Le général Keith Kellogg, que je connais depuis longtemps, est bien placé pour le poste de NSA - comme le sont trois autres » personnes, a tweeté le président républicain.

Ce poste stratégique est vacant depuis la démission lundi de Michael Flynn, mis en cause pour des contacts inappropriés avec la Russie lorsque le président Barack Obama était encore à la Maison-Blanche.

Quelques minutes avant le tweet présidentiel, le secrétaire général de la Maison-Blanche Reince Priebus avait été interrogé sur la chaîne Fox News au sujet de l'identité des candidats potentiels.

« Nous discutons avec beaucoup de gens. Mais il y a aussi le général Kellogg qui est là. Un général de corps d'armée. Il est extraordinairement talentueux », a répondu M. Priebus.

« Il fait le boulot actuellement. Juste pour être clair, [le poste] n'est pas inoccupé. Kellogg fait le boulot et c'est un homme extraordinaire », a-t-il poursuivi.

Dans la soirée de jeudi, l'ex-vice-amiral Robert Harward que M. Trump avait sélectionné pour devenir son nouveau conseiller à la sécurité nationale a décliné le poste.

« Nous avons dit à l'amiral Harward que nous voulions lui parler et que nous étions très sérieux au sujet de sa position de NSA et il a répondu "Laissez-moi en parler à ma femme et à ma famille, et je reviens vers vous" », a raconté M. Priebus vendredi matin.

« Il nous a rappelés pour dire [...] que c'était une chose pour laquelle sa famille n'était pas partante », a-t-il précisé.

Des médias américains avaient attribué jeudi soir son refus officiellement à des engagements familiaux et financiers. Cependant plusieurs, dont CNN et Politico, évoquaient une autre raison : Robert Harward n'aurait pas obtenu de garanties suffisantes assurant que le Conseil à la sécurité nationale serait bien responsable de la définition de la politique et que cette dernière ne reviendrait pas aux conseillers politiques de Donald Trump.