Ayant obtenu le feu vert du gouvernement fédéral aux États-Unis, l'entreprise Transfer Partners a dit qu'elle comptait reprendre immédiatement les travaux de construction de l'oléoduc Dakota Access. Des détracteurs du projet de 3,8 milliards $ ont manifesté un peu partout au pays, certains parlant de l'«ultime bataille» contre l'oléoduc.

Une autorisation formelle de construction sous un réservoir du fleuve Missouri au Dakota du Nord a été accordée, mercredi, ouvrant la voie à la conclusion des travaux du projet controversé.

La porte-parole de l'entreprise Vicki Granado a indiqué par courriel, mercredi soir, à l'Associated Press, que Transfer Partners prévoyait amorcer les travaux «immédiatement».

Les travaux étaient gelés depuis des mois en raison de l'opposition de militants environnementaux et de la Nation sioux de Standing Rock, mais le président Donald Trump a donné la directive le mois dernier au corps des ingénieurs de l'armée américaine de faire progresser la construction de l'oléoduc.

La Nation sioux craint qu'une fuite puisse contaminer l'eau potable.

Des manifestants ont publié en ligne une liste d'environ 50 événements un peu partout au pays. D'importants rassemblements se sont formés, dont un devant la Maison-Blanche, et de plus petits avec des actions ciblées, notamment sur les lieux d'une banque à Chicago et devant les bureaux du corps des ingénieurs de l'armée américaine à New York.