Les pirates informatiques russes qui ont cherché à interférer dans l'élection présidentielle américaine n'ont pas piraté l'équipe de campagne nationale de Donald Trump, indique le directeur du FBI James Comey.

Selon le M. Comey, qui s'exprimait devant la commission du renseignement du Sénat américain, les Russes sont entrés dans des ordinateurs de la campagne Trump au niveau local ou au niveau des États, mais pas au niveau national.

«Nous n'avons aucune indice que la campagne Trump a été piratée» au niveau national, a indiqué le directeur du FBI devant la commission du renseignement du Sénat américain.

Les Russes ont par ailleurs accédé à des données du parti républicain, mais il s'agissait de comptes courriel «qui n'étaient plus utilisés», a expliqué le directeur du FBI.

Les informations collectées étaient «de vieilles choses» et n'ont pas été disséminées» par les Russes, a indiqué le directeur du FBI.

Les services de renseignement américains accusent Vladimir Poutine et le gouvernement russe d'avoir lancé une campagne pour saper le processus démocratique américain et augmenter les chances de victoire du milliardaire républicain Donald Trump.

Ils accusent notamment les Russes d'avoir piraté des courriels du parti démocrate et d'un proche d'Hillary Clinton, et de les avoir diffusé sur internet, notamment par WikiLeaks avant l'élection, déstabilisant la candidate démocrate.

Le Kremlin a démenti ces accusations. Mais l'administration Obama, qui passera la main à Donald Trump le 20 janvier, a sanctionné la Russie en expulsant 35 diplomates considérés comme des espions.

Donald Trump, qui a longtemps exprimé son scepticisme sur les accusations des services de renseignement américains, s'abstient désormais de les critiquer directement.