Un incendie provoqué par une immense explosion survenue dans un oléoduc de pétrole continuait de brûler, mercredi en Alabama, deux jours après la déflagration. Les démocrates du Congrès ont réclamé une enquête sur l'entreprise responsable qui est originaire de la Géorgie.

L'entreprise Colonial Pipeline a indiqué que le brasier, situé dans une région rurale au sud-ouest de Birmingham, était «significativement plus petit» maintenant. Un environnementaliste a confirmé que l'incendie avait rétréci considérablement alors qu'au départ, il projetait des flammes à des dizaines de mètres dans les airs comme si un geyser avait pris en feu.

David Butler, de l'organisme Cahaba Riverkeeper, a affirmé que le feu était maintenant de la grandeur d'une personne. Cahaba Riverkeeper a travaillé de près avec l'entreprise pour éviter les dommages environnementaux.

Colonial Pipeline, qui souhaite laisser l'incendie s'éteindre par lui-même, a dit qu'elle espérait rouvrir les vannes en fin de semaine. Elle ne peut toutefois pas évaluer complètement les dommages et elle commencera les réparations dès que les flammes se seront éteintes - mais il est difficile de déterminer quand cela se produira.

Selon l'entreprise basée en banlieue d'Atlanta, en Géorgie, environ 4000 barils de pétrole pourraient avoir été brûlés ou déversés après l'explosion. Une partie pourrait aussi s'être évaporée ou être restée dans l'oléoduc.

L'oléoduc dessert la région du Sud-Est, et les autorités s'inquiètent d'une possible pénurie de carburant.

Cinq démocrates de la Chambre des représentants ont par ailleurs écrit au secrétaire aux Transports, Anthony Fox, pour qu'il enquête sur l'entreprise. En plus de l'explosion mortelle qui a eu lieu plus tôt cette semaine, un grand déversement était survenu au mois de septembre à quelques mètres de là.