Un ancien agent du FBI de Boston, Robert Fitzpatrick, a plaidé coupable de parjure et entrave à la justice lundi, avouant avoir menti lors du procès en 2013 de l'ex-parrain de la mafia James «Whitey» Bulger.

Fitzpatrick, 76 ans, avait notamment affirmé, lors du procès de Bulger en juillet 2013, qu'il avait tenté de mettre un terme aux relations qu'avait le FBI avec Bulger, qui était leur informateur.

Il a plaidé coupable des 12 chefs d'accusation retenus contre lui.

«Le plaidoyer de M. Fitzpatrick prouve que mentir devant la Cour fédérale entraîne des conséquences», a déclaré la procureure du Massachusetts, Carmen M. Ortiz. Le fait qu»il s'agisse d'un ancien membre haut-placé des forces de l'ordre rend cela encore plus énorme», a-t-elle ajouté.

Fitzpatrick risque une amende de 13 700 dollars. Le tribunal prononcera sa condamnation le 5 août.

Bulger, 86 ans, est l'ancien patron de la mafia de Boston. Il a été condamné à la prison à vie en novembre 2013, après avoir été reconnu coupable de 11 meurtres. Il avait été en cavale pendant des années avant d'être arrêté.