La salle de presse de la Maison-Blanche a été évacuée mardi en pleine réunion quotidienne en raison d'une alerte à la bombe, mais les choses sont rapidement revenues à la normale.

Des agents du Secret Service, chargés de la protection du président, sont brusquement entrés dans la salle de presse et ont interrompu la rencontre quotidienne, qui est souvent retransmise en direct sur les chaînes d'informations américaines.

Les retransmissions des télévisions n'ont d'ailleurs pas été interrompues immédiatement, ce qui a permis aux téléspectateurs de voir un chien renifleur passer la pièce au crible avec son maître. Puis les objectifs des caméras ont été masqués.

Une partie du personnel et les journalistes, dont l'un des correspondants de l'AFP à la Maison-Blanche, ont été déplacés vers un bâtiment situé à proximité. Après quelques minutes, ils ont pu revenir dans la salle de presse où la réunion a repris son cours normal.

Le porte-parole de la Maison-Blanche, Josh Earnest, a précisé que Barack Obama, présent dans la résidence exécutive au moment de l'alerte, n'avait pas été jugé en danger et n'avait pas été contraint d'évacuer les lieux.

M. Earnest a ajouté qu'un «appel à la police avait fait état d'une menace». La police a contacté le Secret Service, qui a «estimé que pour la sécurité de tous il fallait évacuer la pièce et l'inspecter».

Les recherches n'ont rien donné et les journalistes ont pu regagner leur place.

Les reporters couvrant la Maison-Blanche rencontrent quasiment chaque jour un porte-parole de Barack Obama pour une rencontre au cours duquel ils font le point sur les grands sujets internationaux et de politique américaine.

Plus tôt dans la journée mardi, une partie d'un bâtiment du Sénat avait également été évacuée après une alerte à la bombe. Les policiers, accompagnés de chiens, avaient examiné un paquet suspect, mais n'avaient là non plus rien trouvé d'anormal.