Deux femmes ont été arrêtées à New York, jeudi, après que des enquêteurs infiltrés ont déterminé qu'elles essayaient de fabriquer une bombe artisanale, selon les procureurs.

Les autorités assurent que le public n'a jamais été en danger. Au dire des procureurs, des preuves démontrent que les deux femmes ont consulté de la propagande du groupe terroriste État islamique (ÉI) en ligne. Cependant, les autorités ne croient pas qu'elles aient été en contact direct avec le groupe.

Le responsable du contre-terrorisme au sein de la police de New York, John Miller, a déclaré que les deux femmes avaient été arrêtées dans le quartier de Queens. Elles devaient comparaître devant une cour fédérale à Brooklyn plus tard jeudi.

Selon la plainte criminelle, elles se nomment Noelle Velentzas et Asia Siddiqui et sont des anciennes colocataires originaires de Queens.

Le document précise qu'elles conspirent depuis environ mai 2013 dans le but d'utiliser une arme de destruction massive - un engin explosif - quelque part aux États-Unis.

Toujours selon la plainte, Mme Siddiqui était en possession de bonbonnes de gaz propane et de documents expliquant comment les transformer en engins explosifs.

Mme Velentzas aurait quant à elle «exprimé des idéologies djihadistes violentes» et mentionné à plusieurs reprises de son intérêt pour les attaques terroristes commises sur le sol américain. Selon les autorités, elle a fait l'éloge des attaques du 11 septembre 2001 et a déclaré que devenir un martyr à la suite d'un attentat-suicide garantissait une place au paradis.

Noelle Velentzas était également «obsédée par les autocuiseurs depuis l'attentat du marathon de Boston en 2013», et a fait des blagues contenant des allusions aux explosifs après avoir reçu un autocuiseur en cadeau.