Le mouvement en faveur de la destitution du président américain Barack Obama n'a pas de réelles chances de succès, pas de soutien visible du public, mais a désormais un visage bien connu, celui de Sarah Palin.

L'ancienne candidate à la vice-présidence est devenue la première républicaine fédérale de premier plan à appeler explicitement à la destitution du commandant en chef.

Son principal argument : M. Obama n'a pas été en mesure de protéger la frontière d'un flot d'immigrants illégaux de l'Amérique latine.

L'ex-gouverneure de l'Alaska, et animatrice à la télévision, a détaillé sa vision des choses dans une lettre sur un site web conservateur.

Mme Palin exprime que M. Obama sait très bien que «sans frontières, il n'y a pas de nation», ajoutant croire à un geste «délibéré» d'ouvrir les frontières aux immigrants illégaux. Elle en vient à parler d'un plan d'une «transformation fondamentale des États-Unis».

Elle affirme que le temps de la destitution est venu, disant même qu'une opposition féroce devrait être faite envers tout politicien hésitant à prendre cette voie, qu'il soit «à gauche ou à droite» de l'échiquier.

Aucun président américain dans l'histoire n'a été évincé par des procédures de destitution. Néanmoins, à plus d'un siècle d'écart, Andrew Johnson et Bill Clinton ont tous deux subi un vote de destitution à la Chambre des représentants, avant d'être épargnés par le Sénat.