L'ex-psychiatre de l'armée américaine Nidal Hasan, accusé d'avoir tué 13 personnes sur la base militaire de Fort Hood au Texas en 2009, et qui assure lui-même sa défense, n'a présenté mercredi aucun argument lors de sa plaidoirie.

«La (plaidoirie de la) défense est close», s'est contenté d'affirmer Nidal Hasan, âgé de 42 ans, qui avait été invité à prendre la parole après le réquisitoire de l'accusation mardi.

Nidal Malik Hasan encourt la peine de mort avec 45 chefs d'inculpation retenus contre lui, pour meurtre et tentative de meurtre.

L'accusé n'a pas non plus interrogé de témoins ni contesté les éléments de preuve de la tuerie présentés par l'accusation.

L'accusé n'avait pas contesté non plus les 89 témoignages entendus durant les 11 premiers jours de son procès, qui a débuté le 6 août.

Dans une courte déclaration liminaire à l'ouverture de son procès, Hasan avait reconnu être «le tireur».

Un des avocats qui lui avaient été commis d'office, mais qu'il a récusés, a affirmé au deuxième jour du procès que Nidal Hasan pourrait chercher à obtenir la peine de mort. Il «agit de concert» avec les procureurs, a ainsi regretté son équipe de défense.

Considéré comme un «loup solitaire» d'Al-Qaïda, Hasan a plusieurs fois reconnu avoir tué 13 personnes et blessé des dizaines d'autres à Fort Hood le 5 novembre 2009, mais le code militaire lui interdit de négocier une peine en plaidant coupable.