La lettre suspecte adressée au président Barack Obama contient de la ricine, a annoncé mercredi la police fédérale en précisant qu'aucun lien n'avait été pour l'heure établi avec les attentats de Boston.

Cette lettre, reçue mardi au centre de tri postal de la Maison Blanche, en dehors du complexe présidentiel, et placée en quarantaine par les agents du Secret Service, a été «testée positive à la ricine» lors d'analyses préliminaires conduites mercredi matin, a indiqué le FBI.

«Il n'y a pas d'indication de lien avec les attentats de Boston», a ajouté la police fédérale dans un communiqué. L'enquête se poursuit et des analyses complémentaires sont en cours pour confirmer la présence du poison, a tenu à préciser le FBI.

Le Secret Service, la police d'élite protégeant le dirigeant américain, avait auparavant annoncé qu'une «lettre adressée au président et contenant une substance suspecte a été reçue dans un centre postal de la Maison-Blanche» le 16 avril.

Ce centre, situé à l'extérieur de la Maison-Blanche, «détecte de façon habituelle les lettres ou paquets qui nécessitent un examen supplémentaire ou des analyses scientifiques avant d'être livrées», avait déclaré Ed Donovan, porte-parole du Secret Service.

La veille, les autorités avaient révélé qu'une lettre contenant de la ricine, un poison, avait été envoyée à Washington au sénateur républicain du Mississippi (sud) Roger Wicker.

Mercredi, c'est le sénateur de l'Arizona Jeff Flake qui a reçu deux lettres suspectes à son bureau de Phoenix.

Ces développements interviennent dans la foulée du double attentat à la bombe de Boston (Massachusetts, nord-est) qui a fait trois morts et plus de 170 blessés lundi et dont le ou les auteurs n'ont pas été identifiés.