Un juge américain a décidé que l'homme accusé d'avoir tué sept personnes en avril 2012 dans une petite université d'Oakland en Californie n'était pas en assez bonne santé mentale pour être jugé, selon le journal San Francisco Chronicle.

One Goh, un Américano-Coréen de 44 ans, avait plaidé non coupable des meurtres d'une hôtesse d'accueil et six étudiants de l'Université Oikos, une institution chrétienne de l'agglomération de San Francisco, située à Oakland.

Deux experts psychiatres l'ont examiné et ont conclu que One Goh n'était pas pénalement responsable: ils lui ont diagnostiqué une schizophrénie paranoïde selon l'avocat de l'accusé, David Klaus.

One Goh a comparu devant la juge Carrie Panetta, qui lui a ordonné de se présenter à nouveau dans trois semaines. Il sera alors placé dans une institution spécialisée, selon le San Francisco Chronicle.

Ni M. Klaus ni le tribunal n'étaient joignables dans l'immédiat pour confirmer ces informations.

Sept chefs d'inculpation pour meurtre et trois pour tentative de meurtre pesaient sur One Goh, qui avait méthodiquement exécuté ses victimes le 2 avril 2012.

One Goh avait dans un premier temps reconnu les faits et précisé avoir utilisé un pistolet de calibre 45 et quatre chargeurs remplis de munitions.

Le chef de la police d'Oakland, Howard Jordan, avait indiqué que One Goh s'était plaint par le passé à la police que des employés de l'université lui avaient manqué de respect.

Après le massacre, il était sorti de la classe et avait ouvert le feu en direction de plusieurs autres salles, avant de quitter le bâtiment à bord d'une automobile appartenant à l'une des victimes. Il s'était rendu à la police après s'être déplacé dans une autre localité et avoir téléphoné à ses parents.

La tuerie avait semé la consternation, particulièrement dans la communauté coréenne d'Oakland.