Le général Martin Dempsey, chef d'état-major des armées américaines, est arrivé mardi à Bagdad pour sa première visite dans le pays depuis la fin du retrait des troupes américaines d'Irak en décembre dernier.

Dans la nuit de lundi à mardi, l'avion du général Dempsey a été touché au sol par un tir de roquette sur la base de Bagram en Afghanistan, où il était en visite. L'attaque a fait deux blessés légers parmi les soldats américains.

Les dommages causés à l'appareil ont conduit le général à utiliser un autre avion pour quitter l'Afghanistan à la mi-journée.

Peu avant l'atterrissage à Bagdad, le général Dempsey a déclaré à l'AFP que les États-Unis avaient encore un rôle important à jouer en Irak, mais que ce rôle était bien différent de celui qu'ils avaient endossé à l'époque où ils étaient présents militairement.

«Notre influence et notre implication vont se poursuivre. Mais nous agissons désormais en partenaires et non plus en propriétaires», a-t-il assuré.

Le général Dempsey a dit vouloir mettre en place un dialogue avec ses homologues irakiens. Il souhaite également renforcer les liens militaires qui unissent Bagdad et Washington.

Au cours de sa visite à Bagdad, il doit s'entretenir avec le premier ministre Nouri al-Maliki et son homologue irakien, le général Babakir Zebari.

Interrogé sur l'attaque dont son avion a été la cible, le général Dempsey a estimé, dans un sourire, que les talibans avaient sans doute eu «un coup de chance» en touchant son appareil.