Le chef des forces spéciales, responsable du raid au cours duquel Oussama ben Laden a été tué, cherche à obtenir plus de pouvoirs pour déployer ses troupes plus vite et sur des théâtres d'opérations où elles sont d'ordinaire peu présentes, rapporte le New York Times lundi.

Les forces spéciales américaines sont des hommes d'élite surentraînés et habitués aux missions périlleuses à l'étranger.

Selon le New York Times, leur patron, l'amiral William McRaven souhaite être plus autonome dans ses prises de décision, notamment à l'heure de déployer ses troupes.

Le haut gradé veut aussi déployer ses hommes sur des continents où ils sont généralement peu présents, comme l'Asie, l'Afrique et l'Amérique latine, note le quotidien.

Par le passé, de tels projets ont souvent échoué en raison de l'opposition des commandements régionaux et du département d'État.

De plus, fait valoir le New York Times, certains ambassadeurs en poste dans des zones de conflit expriment la crainte que ce type de missions n'empiète sur la souveraineté des pays dans lesquels les forces spéciales sont déployées.