La Russie a annoncé jeudi qu'elle interdit la chasse à l'ours polaire sur son territoire d'ici la fin de l'année.

En vertu d'une entente conclue avec les États-Unis l'an dernier, des chasseurs auraient pu abattre une trentaine d'ours en sol russe cette année. Moscou a plutôt choisi de renoncer à son quota.

L'annonce a été faite par le programme Ours polaire, qui est notamment parrainé par le premier ministre russe Vladimir Poutine, un défenseur de longue date des animaux en voie de disparition.

L'an dernier, M. Poutine avait aidé des chercheurs à mettre un collier-émetteur sur un ours mâle qui avait été endormi. Avant de quitter l'animal, le premier ministre l'avait flatté affectueusement et lui avait serré la patte en lui souhaitant «bonne chance».

Il avait aussi aidé des scientifiques à prélever des échantillons de peau d'une baleine grise, au large des côtes russes dans le Pacifique.

En 2009, il avait supervisé la remise en liberté de deux léopards perses dans un sanctuaire sauvage de Sochi, dans le sud du pays. M. Poutine s'était engagé à réintroduire l'animal dans la région du Caucase si Sochi décrochait les Jeux olympiques d'hiver de 2014.

Et en 2008, M. Poutine avait reçu en cadeau d'anniversaire un petit tigre de Sibérie de deux mois, qu'il a ensuite remis à un zoo du sud du pays.