Le Midwest américain a connu mardi sa plus forte dépression depuis janvier 1978. Aussitôt baptisés «chiclone» sur la blogosphère (néologisme né de la contraction des mots «Chicago» et «cyclone»), la dépression a provoqué pannes d'électricité, annulations de vols et potentielles tornades.

«Aux États-Unis, on parle de la deuxième dépression enregistrée pour le Midwest», dit Denis Thibodeau, météorologue d'Environnement Canada. Avec des rafales pouvant atteindre 100 km/h, le «chiclone» pourrait s'accompagner de tornades, selon les prévisions météo américaines et canadiennes.

À l'aéroport O'Hare de Chicago, un des plus importants des États-Unis, près de 300 vols ont été touchés par les caprices de la météo, ce qui a créé quelques problèmes pour les compagnies aériennes américaines.

Selon les météorologues, cette dépression est comparable, par sa force, à un ouragan de catégorie 2 ou 3.

La dépression, qui a pris naissance au Nebraska avant de toucher 13 États américains, a perturbé le sud-ouest de l'Ontario, où de fortes précipitations et des vents de 70 à 80 km/h étaient attendus. À 19h30, 17 000 résidences ontariennes étaient privées d'électricité, notamment à Toronto.

La tempête devait ensuite se diriger vers Ottawa et le nord de l'Ontario.

- Avec AP et AFP