Bill Clinton, qui a subi une agioplastie jeudi dernier, promet de mieux gérer son stress, mais n'a pas l'intention de lever le pied pour autant.

«J'ai reçu ce don de la vie grâce à mon opération il y a cinq ans, les médicaments que je prends, les changements que j'ai apportés à mon mode de vie», a expliqué l'ancien président américain mercredi lors d'un événement autour de l'obésité infantile. «Je ne veux pas le gaspiller en étant un légume. Je veux faire des choses avec chaque jour».

Envoyé spécial de l'ONU pour la coordination de l'aide d'urgence et des efforts de reconstruction en Haïti, Bill Clinton a reconnu que son programme chargé après le séisme avait peut-être contribué à ce problème de santé. «Je n'ai pas beaucoup dormi pendant un mois, cela a probablement accéléré ce qui se passait déjà».

L'ancien président, qui avait subi un quadruple pontage il y a plus de cinq ans, avait été hospitalisé jeudi pour une artère bouchée après avoir ressenti une gêne à la poitrine. L'opération qu'il a subie la semaine dernière, une angioplastie, n'est pas inhabituelle pour un patient qui a déjà subi un pontage. Les artères dégagées ont tendance à se reboucher avec le temps.

Bill Clinton a assuré qu'il essaierait désormais de dormir plus et d'être plus discipliné en faisant de l'exercice chaque jour. «Je compte travailler aussi dur que possible, mais je vais mieux gérer le stress», a-t-il promis.

L'ex-président s'exprimait lors d'une manifestation pour l'Alliance pour une génération en meilleure santé, un partenariat entre la Fondation Clinton et l'association du coeur américaine qui lutte contre l'obésité infantile.