Des centaines de milliers d'Haïtiens attendaient dans l'angoisse des nouvelles de leurs proches mardi soir dans le sud de la Floride après le séisme qui a frappé Port-au-Prince, alors que les communications avec le pays étaient coupées.

Miami et sa région accueillent quelque 300 000 Haïtiens, qui forment la deuxième communauté étrangère de Floride après les Cubains.

«Presque toutes les lignes de téléphone sont coupées à Port-au-Prince. Je n'ai aucune nouvelle de ma famille», s'inquiète Leonie Hermantin, qui travaille à Miami pour le «Lambi Fund of Haiti», une organisation humanitaire qui vient en aide au pays le plus pauvre des Amériques.

«Les gens essayent d'avoir des nouvelles de leurs proches par l'internet et (le site de socialisation) Facebook», explique-t-elle.

George Cadet, qui travaille dans une entreprise d'importation de produits agricoles, écoute les stations de radio haïtiennes pour tenter de savoir où se se sont produits les plus gros dégâts.

«Je suis un peu rassuré. La plupart de mes proches habitent loin de Port-au-Prince», confie-t-il.

La secousse, de magnitude 7 selon l'institut géophysique américain (USGS), a détruit de nombreux bâtiments dans la capitale, distante d'une quinzaine de kilomètres seulement de l'épicentre.