La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a exhorté jeudi l'Iran à accepter telle quelle la proposition de l'AIEA sur son secteur nucléaire.

«Comme je l'ai dit, c'est un moment clé pour l'Iran, et nous pressons l'Iran d'accepter la proposition telle quelle», a déclaré Hillary Clinton aux journalistes, au côté du nouveau ministre des affaires étrangères allemand, Guido Westerwelle.

«Nous n'allons pas l'amender et nous n'allons pas attendre indéfiniment», a-t-elle ajouté à propos du projet d'accord.

L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a proposé le 21 octobre un accord aux termes duquel l'Iran ferait enrichir à l'étranger son uranium faiblement enrichi pour obtenir du combustible pour son réacteur de recherche de Téhéran, une proposition destinée à apaiser les inquiétudes sur le nucléaire iranien.

Les trois négociateurs --Etats-Unis, Russie, France-- de ce projet d'accord l'ont accepté. La communauté internationale met la pression sur l'Iran, lui demandant de répondre rapidement alors que Téhéran réclame de son côté une nouvelle réunion internationale sur le combustible nucléaire pour son réacteur de recherche.

L'Iran était initialement appelé à rendre sa réponse avant le 23 octobre.

«Il y avait, bien sûr, des questions qu'ils ont posé sur les détails de l'accord, auxquelles l'AIEA et nos experts ont répondu», a précisé Mme Clinton.

«Mais les termes de l'accord, le coeur de l'accord, ne sont pas amendables et ne seront pas amendés», a-t-elle poursuivi.

M. Westerwelle a indiqué qu'il «pouvait seulement appuyer ce que» son homologue américain a déclaré.