La tête de la Statue de la Liberté à New York, inaccessible depuis les attentats du 11 septembre 2001, a été rouverte au public samedi à l'occasion de la Fête de l'Indépendance des États-Unis.

Trente personnes par heure pouvaient accéder à l'étroit escalier en colimaçon qui mène à la couronne. La sélection des heureux visiteurs, pour ce premier jour, était tirée au sort.

Le maire de New York Michael Bloomberg, le gouverneur de l'État David Paterson, et la secrétaire adjointe à la sécurité intérieure Jane Holl Lute étaient notamment présents à la cérémonie officielle, qui s'est tenue sur Liberty Island au sud de Manhattan, par grand beau temps, après plus d'un mois de pluies quotidiennes.

«Cette statue représente l'espoir. Elle a résisté aux guerres, elle a résisté aux attentats du 11 septembre. Accueillons les valeurs de foi en un avenir meilleur qu'elle représente», a déclaré David Paterson devant un parterre où se trouvaient notamment 151 nouveaux citoyens américains, dont 7 militaires ayant servi dans les forces américaines.

«Cette statue est le plus grand des cadeaux. Elle est l'emblème d'une relation spéciale entre les États-Unis et la France, et elle est le premier regard vers une nouvelle vie, pour un pays qui a été construit par les immigrants», a déclaré pour sa part Michael Bloomberg, remerciant l'ambassadeur de France à Washington, Pierre Vimont, qui assistait à la cérémonie.

La «Liberté éclairant le monde» ou Statue de la Liberté a été exécutée à Paris par un sculpteur français, Frederic-Auguste Bartholdi, et sa structure interne est l'oeuvre de l'ingénieur Gustave Eiffel à qui l'on doit la Tour Eiffel à Paris. Elle fut offerte par la France aux États-Unis en 1886.

L'accès à la couronne s'effectue par un escalier de 168 marches, qui devient de plus en plus étroit. Il avait été interdit pour des raisons de sécurité après les attentats contre le World Trade Center.