Le premier ministre britannique Gordon Brown a fait part lundi de sa volonté de relever les «grands défis» du monde, comme la crise financière ou le terrorisme, avec le président américain élu Barack Obama, qui doit être investi le 20 janvier.

«Jamais il n'y a eu un moment où la coopération entre nos deux pays et le reste du monde est plus nécessaire. Il n'y a jamais eu autant de défis, qui ne peuvent être relevés que par deux populations travaillant de concert», a déclaré M. Brown dans une interview au tabloïd The Sun.

«Des occasions historiques se présentent à nous pour relever ces grands défis: le réchauffement climatique, la crise financière, l'énergie, la sécurité et le terrorisme. J'ai hâte de relever tous ces défis avec le président Obama», a-t-il ajouté, citant également la lutte contre la malaria, le sida et le cancer.

«Nous luttons tous les deux pour la liberté des peuples dans le monde, pour la liberté individuelle, la démocratie et le progrès», a assuré le Premier ministre travailliste. Il promet que la «relation spéciale» entre le Royaume-Uni et les Etats-Unis, son ancienne colonie, «sera tellement forte qu'aucune puissance sur Terre ne pourra nous séparer».

Saluant le parcours de Barack Obama, premier président noir des Etats-Unis, M. Brown a jugé «extraordinaire pour tout individu de surgir de cette manière et d'abattre autant d'obstacles et en un temps aussi court». «Il a une grande vision de ce que l'Amérique peut faire pour la paix et la prospérité à long terme du monde».

Interrogé sur le président américain sortant George Bush, M. Brown a répondu: «J'aime m'entretenir avec lui en tant qu'ami, mais le système américain limite le nombre d'années durant lesquelles on peut être président».