Hillary Clinton devra accepter d'être moins bien payée que l'actuelle secrétaire d'État Condoleezza Rice lorsqu'elle lui succèdera à la tête de la diplomatie américaine, afin de se plier à un obscur article de la Constitution.

Le Congrès a alloué tard mercredi soir à la sénatrice de New York, choisie par le président élu Barack Obama comme secrétaire d'État, un salaire annuel de 186 600 dollars, soit 4 700 dollars de moins que celui de Mme Rice qui touche actuellement 191 300 dollars. Aucun membre du Congrès ne peut en effet accéder à un emploi dans l'exécutif si le salaire de ce poste a été relevé pendant son mandat, selon l'article Un, section six de la Constitution américaine.

Mme Clinton ne pouvait donc devenir secrétaire d'État sans que le salaire de son futur portefeuille revienne au niveau de celui de Condoleezza Rice avant janvier 2007 (186 600 dollars), date à laquelle la secrétaire d'État avait été augmentée.

Cependant, si elle est confirmée à ce poste par le Sénat, l'ancienne Première dame touchera plus au secrétariat d'État qu'elle ne gagne actuellement en tant que sénatrice (169 300 dollars).

Les futurs émoluments de Mme Clinton ont été votés par la Chambre des représentants et le Sénat et doivent encore être approuvés par le président en exercice George W. Bush.