Le président sortant, George W. Bush, a déclaré mardi que ne plus assumer le commandement de l'armée américaine lui manquerait après janvier 2009.

«On me demande souvent: qu'est-ce qui va vous manquer dans la présidence ? Ma première réaction, c'est de dire: de ne pas avoir d'embouteillages à New York», a-t-il plaisanté en faisant référence au fait que la voie est toujours dégagée pour le convoi présidentiel.

«En vérité», a-t-il repris plus sérieusement, «c'est de ne plus être le commandant en chef d'un groupe aussi fabuleux d'hommes et de femmes, ceux qui portent l'uniforme de l'armée des États-Unis, qui va me manquer.

La constitution américaine fait du président le commandant-en-chef de l'armée. M. Bush a mené les États-Unis dans deux guerres, en Irak et en Afghanistan.

M. Bush, qui quittera la Maison-Blanche le 20 janvier, s'exprimait à New York à l'occasion de la journée des anciens combattants, instituée par le président Woodrow Wilson pour commémorer l'armistice mettant fin à la Première Guerre mondiale.

La guerre en Irak a fortement contribué à l'impopularité de M. Bush.

Mais, dans ses dernières semaines, M. Bush travaille à l'image qu'il laissera à la postérité.

Sur le pont d'un porte-avions ayant servi pendant la Seconde Guerre mondiale, la guerre du Vietnam et la Guerre froide et devenu aujourd'hui un musée, M. Bush a défendu un aspect de son héritage, son action en faveur des anciens combattants.

Il a fait valoir que, sous sa présidence, les fonds alloués aux anciens combattants avaient presque doublé. Il a invoqué un renforcement considérable des dispositions en leur faveur et celle de leurs proches en ce qui concerne les soins pour les blessures de guerre, la couverture médicale, l'éducation et le logement.