Le candidat républicain à la Maison Blanche John McCain a affirmé vendredi qu'il était «confiant dans la victoire» lors de la présidentielle du 4 novembre, au cours d'une interview sur la chaîne américaine ABC.

«Je suis confiant dans notre victoire. (...) J'ai participé à un grand nombre de campagnes électorales. Et l'enthousiasme est extrêmement important, plus que dans toute autre campagne à laquelle j'ai participé», a déclaré le sénateur de l'Arizona qui se trouvait dans l'Ohio, l'un des Etats clés de la présidentielle.

Il a souligné qu'aucun président n'avait été élu sans remporter cet Etat du nord depuis John Fitzgerald Kennedy en 1961. Selon la moyenne des derniers sondages établie par le site indépendant Realclearpolitics, M. Obama dispose dans cet Etat de 5,8 points d'avance sur son adversaire républicain (49,2%, contre 43,4% pour M. McCain).

Au niveau national, l'écart est similaire en faveur du candidat démocrate, avec 49,7% contre 43,8% pour John McCain.

Interrogé sur les déclarations de sa colistière Sarah Palin, qui a indiqué dans une interview diffusée jeudi sur ABC qu'elle ne faisait «pas cela pour rien», laissant entendre qu'elle aurait des ambitions politiques quelle que soit l'issue du scrutin le 4 novembre, M. McCain a botté en touche.

A la question de savoir si elle était l'avenir du parti républicain, il a répondu, hésitant: «Je le pense, dans une grande mesure. En tant que vice-présidente ou bien... Je pense qu'il n'y a pas de doute parce qu'elle a unifié notre parti dans une grande mesure. Et elle est, par de nombreux aspects, une inspiration».

«Mais je sais que Sarah travaille 24h/24, sept jours sur sept pour notre élection», a toutefois ajouté M. McCain.

Le candidat, qui a assuré qu'il allait se battre «sur le terrain de l'économie», s'est défendu une nouvelle fois de vouloir mener la même politique que le président sortant, le républicain George W. Bush, soulignant qu'il l'avait clairement montré lors du dernier débat avec Barack Obama lorsqu'il avait dit que si M. Obama voulait faire campagne contre George W. Bush, il aurait dû le faire quatre ans avant.