Un condamné à mort de 41 ans, dont l'exécution est programmée pour mardi prochain, a perdu en appel devant la Cour suprême de l'Ohio qui a estimé que son obésité ne l'empêchait pas de subir l'injection mortelle.

Selon le jugement dont l'AFP s'est procuré copie vendredi, la plus haute juridiction de l'Ohio a rejeté jeudi la requête de Richard Cooey, condamné à mort pour le viol et le meurtre de deux jeunes filles en 1986.

Celui-ci argumentait que, du fait de son poids et du protocole de mise à mort en vigueur dans l'Etat de l'Ohio, il sera difficile de lui trouver des veines pour procéder aux injections sans souffrance.

Il rappelait également qu'il prend des médicaments contre des migraines et des convulsions qui pourraient interférer avec l'efficacité du premier des trois produits utilisés pour l'exécution, l'anesthésiant, lui réservant encore une fois de longues minutes d'une «agonie atrocement douloureuse».

Pour lui, cette exécution cruelle violerait ses droits constitutionnels.

Interrogés par l'AFP, ses avocats ont annoncé leur intention de déposer vendredi un dernier recours devant la Cour suprême des Etats-Unis.

Selon les médias locaux, Richard Cooey pèse entre 121 et 125 kilos pour 1,73 m.

L'État de l'Ohio n'a exécuté aucun condamné depuis le 24 mai 2007, soit il y a plus d'un an.