L'aéroport de Reykjavik sera fermé vendredi pour la première fois depuis l'éruption du volcan islandais Eyjafjöll, dont le nuage de cendres a pratiquement paralysé le trafic aérien en Europe pendant une semaine, ont annoncé jeudi des responsables islandais.

Jusqu'ici, le nuage de cendres avait été poussé en direction de l'est, atteignant la Grande-Bretagne, les pays scandinaves et l'Europe mais épargnant la capitale islandaise, Reykjavik, située dans le sud-ouest de l'île, et son aéroport, le principal du pays.

«Il semble que les cendres vont atteindre (l'aéroport de) Keflavik qui va être fermé au trafic aérien», a déclaré Hjordis Gudmundsdottir, porte-parole de l'Autorité islandaise de l'aviation civile.

Mme Gudmundsdottir n'était pas en mesure de dire pour combien de temps l'aéroport de la capitale resterait fermé mais elle a indiqué que pendant la fermeture de l'aéroport de Keflavik, les vols pourraient être détournés vers deux petits aéroports, au nord et à l'est du pays.

Icelandair, le principal transporteur islandais, a annoncé de son côté qu'en attendant la réouverture de Keflavik, il transporterait ses passagers dans un premier temps vers l'aéroport écossais, relativement proche, de Glasgow avant de les acheminer vers d'autres destinations.