Le dispositif de recherches des débris du vol MH370 à La Réunion se poursuivra jusqu'à lundi et laissera ensuite place à «une vigilance renforcée», a annoncé vendredi le préfet de La Réunion.

«Si nous ne trouvons pas d'autres débris en mer qui pourraient être significatifs et qui pourraient être rattachés (au vol MH370 - ndlr), les recherches ne seront pas abandonnées, mais nous passerons sur un dispositif de vigilance renforcée», a indiqué à la presse Dominique Sorain, préfet de La Réunion.

Il a précisé qu'«aucun débris n'a été trouvé en mer pouvant se rattacher à un avion». «Par contre, à terre, un certain nombre de débris ont été repérés», a-t-il indiqué. Ces objets ont été confiés à la Brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA) chargée de l'enquête. Ces débris «n'avaient pas l'ampleur» du flaperon retrouvé sur le littoral de Saint-André le 29 juillet dernier, a précisé M. Sorain.

La recherche «systématique» se poursuivra jusqu'à lundi et la zone quadrillée en mer sera étendue «au nord et au nord-ouest», a indiqué le préfet. Les deux derniers vols du Casa, l'avion qui effectue les recherches au-dessus de l'océan Indien, sont programmés pour dimanche et lundi.

La «vigilance renforcée» qui sera ensuite mise en place «se fera à l'occasion des missions menées quotidiennement par l'armée, la gendarmerie et la police», a précisé M. Sorain.

Au 17 août, la zone de recherche globale en mer «aura représenté à peu près 10 000 km2» et 35 heures de vols cumulés en Casa et en hélicoptère. Les patrouilles terrestres auront mobilisé les gendarmes et les policiers pendant «près de 200 heures», a comptabilisé le préfet.

Il n'a donné aucune indication sur le coût total du dispositif de recherches mis en place par l'État français à la demande du gouvernement de Malaisie.

Ce dispositif de recherches, exécuté par les forces armées de la zone sud de l'océan Indien (Fazsoi), la gendarmerie et la police, a été présenté à la presse pour la première fois vendredi matin sur le terrain. En l'occurrence à la base du détachement aérien 181, où est stationné le Casa, et au port de Sainte-Marie où se trouvait la vedette de la brigade de gendarmerie nautique.