Le président des États-Unis, Barack Obama, a exprimé mercredi ses condoléances aux présidents du Liberia, de la Sierra Leone et de la Guinée réunis à la Maison-Blanche, et promis d'accompagner les trois pays les plus gravement frappés par le virus Ebola.

«Nous voulons commencer par souligner les pertes incroyables subies par ces trois pays», a dit Barack Obama, entouré de la présidente du Liberia, Ellen Johnson Sirleaf, de la Guinée, Alpha Condé, et de la Sierra Leone, Ernest Bai Koroma, avant d'exprimer ses «plus profondes condoléances aux familles» des plus de 10 000 victimes de l'épidémie.

Le président américain a souligné que le virus reculait, se félicitant que la semaine dernière, moins de 40 nouveaux cas aient été diagnostiqués en Guinée et Sierra Leone, et zéro au Liberia.

«Désormais, nous sommes concentrés sur un objectif commun: parvenir à zéro», a dit Barack Obama. «Nous ne pouvons pas être passifs, ce virus est imprévisible, nous devons rester vigilants et la communauté internationale doit rester pleinement engagée, en partenariat avec ces trois pays, jusqu'à ce qu'il n'y ait plus aucun cas d'Ebola.»

Les dirigeants africains se trouvent cette semaine à Washington pour les assemblées de printemps du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale, qui commenceront jeudi.

L'épidémie, apparue fin décembre 2013 dans le Sud guinéen, a frappé de plein fouet la Guinée, le Liberia et la Sierra Leone, où se comptent la grande majorité des quelque 10 500 morts identifiés pour plus de 25 200 cas recensés, selon un bilan de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) arrêté au 29 mars.