Les précautions auxquelles sont soumis les personnels de santé combattant l'Ebola à leur retour des zones infectées sont excessives, a dénoncé lundi le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.

«Il y a certaines restrictions supplémentaires et discriminations contre les personnels de santé qui ne sont pas nécessaires», a déclaré M. Ban lors d'une conférence à Vienne, rendant hommage à «ces gens qui risquent leurs vies».

Le secrétaire général des Nations unies a notamment cité «des quarantaines qui ne sont pas fondées sur des preuves scientifiques.»

Le récent placement en quarantaine d'une infirmière revenue de Sierra Leone et qui ne présentait aucun symptôme a créé une vive polémique aux États-Unis. Selon des experts, ces quarantaines sont contre-productives dans la lutte contre le virus.

Selon le dernier bilan publié le 31 octobre par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'épidémie actuelle de fièvre Ebola a touché 13 567 personnes et fait 4951 morts.