Le groupe des sept pays les plus riches de la planète, le G7, a mis en garde jeudi contre les risques «d'isolement» des pays d'Afrique de l'Ouest touchés par l'épidémie d'Ebola.

«Bien que la propagation d'Ebola doive être jugulée, les pays affectés ne doivent pas être isolés», a averti dans un communiqué en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York le G7 (Allemagne, Canada, États-Unis, France, Italie, Japon et Royaume-Uni).

Les sept ministres des Affaires étrangères des pays du G7 ainsi que la chef de la diplomatie de l'Union européenne, Catherine Ashton, ont exprimé leur «plus profonde inquiétude devant la propagation sans précédent d'Ebola dans des régions d'Afrique de l'Ouest».

Les sept pays les plus riches de la planète et l'UE ont également souligné leur «volonté de soulager les pays ravagés par le virus» et sont convenus que cette épidémie était «une menace mondiale sur la paix et la sécurité».

Le G7 a encore fait part de sa «ferme détermination à apporter son soutien à tous les efforts nécessaires pour stopper la propagation du virus Ebola et éviter que cette catastrophe humanitaire n'empire».

Avant cette déclaration commune, le président américain Barack Obama avait lancé jeudi à l'ONU un appel à agir avec plus de détermination pour enrayer l'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, au moment où la Sierra Leone a placé sous quarantaine plus d'un million d'habitants.

Cette fièvre hémorragique virale hautement contagieuse a fait près de 3000 morts sur un peu plus de 6000 cas, essentiellement en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a averti que l'épidémie était en croissance «explosive» et pourrait, en l'absence d'un renforcement significatif des moyens mis en oeuvre, contaminer 20 000 personnes d'ici à novembre.