L'Airbus A330 d'Air France, qui s'est abîmé dans l'Atlantique dans la nuit de dimanche à lundi, a adressé 24 messages d'anomalie en moins de cinq minutes, a annoncé samedi le Bureau enquêtes et analyses, chargé de l'enquête technique française.

Vingt-quatre messages ACARS (messages d'anomalies, de pannes ou d'arrêt de système) ont été envoyés par l'avion, qui effectuait la liaison Rio-Paris, entre 20h10 et 20h14 HNE, a indiqué Alain Bouillard, chargé de mission auprès du directeur du BEA. Selon le directeur du BPA, Paul-Louis Arslanian, différents systèmes «en panne ou en arrêt» ont été envoyés, dont le système de pilotage automatique.

Les messages de pannes envoyés par l'avion le sont même lorsqu'un système est arrêté «volontairement» par les pilotes, a-t-il souligné lors d'un point de presse.