Hélène Rivard était une coopérante internationale de carrière. Elle a commencé sa carrière dans le développement international à 21 ans... en Haïti. Par la suite, elle a géré des dizaines de projets au Zaïre, au Niger, au Honduras, au Guatemala et au Sénégal.

Au printemps dernier, on lui avait offert un poste de direction au Centre de gestion des fonds, un projet-phare de l'Agence canadienne de développement international à Port-au-prince. La femme de 52 ans avait accepté avec enthousiasme de gérer des projets de construction d'écoles et de centre de santé dans en Haïti. Un énorme défi. «Haïti est l'un des pays où le défi de développement est le plus grand dans le monde», explique son mari Jean-Pierre Landry, lui aussi coopérant international. M. Landry avait rencontré sa femme lors d'une mission au Zaïre, au début de sa carrière. Le couple avait deux filles, Frédérique, 20 ans, et Paule, 18 ans.«Elle était un capitaine de bateau. Très impliquée. Généreuse. Une professionnelle de haut calibre. Elle était toujours la première arrivée au bureau et la dernière partie le soir», dit Jean-Pierre Landry. Depuis le séisme, M. Landry a d'ailleurs été inondé de courriels, provenant de partout dans le monde, de gens qui témoignaient de la qualité du travail de son épouse. «Des témoignages extraordinaires.»

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