L'ancien député Serge Marcil a été retrouvé vivant à Port-au-Prince, a affirmé à ses proches une représentante des Nations unies, jeudi.

L'homme de 65 ans est blessé à la suite du séisme qui a dévasté la capitale haïtienne. Une représentante de l'ONU a confirmé cette information à son fils, Olivier Marcil, dans un échange de courriels. «C'est une nouvelle positive et encourageante. Mais on reste prudent car on n'a eu encore aucune confirmation du gouvernement canadien», a confié Olivier Marcil, qui est conseiller politique au bureau du premier ministre Jean Charest.La famille ignore la nature exacte et la gravité des blessures de Serge Marcil. Selon ses vérifications, M. Marcil se trouvait dans l'hôtel Montana lorsque le cataclysme a frappé. Cet hôtel n'est plus que décombres aujourd'hui.

Serge Marcil devait être transporté à un hôpital de Miami. Sa conjointe, Christiane Pelchat, présidente du Conseil du statut de la femme, se rendait sur place tard jeudi soir.

Serge Marcil était arrivé à Haïti mardi, quelques heures seulement avant le séisme. Il participait à une mission de la firme d'ingénierie SM International, dont il est vice-président.

Le gouvernement Charest est toujours sans nouvelles de deux fonctionnaires du ministère des Services gouvernementaux, Anne Labelle et Anne Chabot de Québec, qui se trouvaient elles aussi à l'hôtel Montana au moment du tremblement de terre.

Policiers et maîtres-chiens

En conférence de presse, Jean Charest a indiqué que 12 équipes de maîtres-chiens et un contingent de 126 policiers de la Sûreté du Québec, du SPVM et du SPVQ sont prêts à partir. Soixante-quatorze agents québécois sont déjà à Haïti. Hier matin, des policiers responsables de la logistique sont arrivés à Port-au-Prince afin de préparer le déploiement des troupes.

Une équipe formée de deux médecins, quatre infirmières, une psychoéducatrice et deux responsables de la logistique est également disponible pour porter secours aux victimes. Elle irait rejoindre l'unité de santé de la Croix-Rouge norvégienne à Port-au-Prince. «Ces effectifs sont prêts dès maintenant et attendent les instructions du gouvernement fédéral pour être déployés», a indiqué Québec dans un communiqué de presse.